La bibliothèque scolaire de l’avenir: collaborer pour mettre en œuvre des carrefours d’apprentissage intégrant un laboratoire créatif.

École St-Nom de Jésus de la CSDM

Un exemple à la Commission scolaire de Montréal.

Par Viviane Morin, M.S.I et Audrey Raynault, Ph.D.

Introduction

Au printemps 2018, le Ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur (MEES, 2018) publie son plan d’action numérique dans lequel il encourage la transition de la bibliothèque traditionnelle en carrefour d’apprentissage (PAN, 2018) en d’autres mots, en bibliothèque de l’avenir.

Le vent dans les voiles, l’équipe de bibliothécaires de la Commission scolaire de Montréal (CSDM) décide d’entamer la transformation de ses bibliothèques d’écoles en s’alliant les services pédagogiques et les ressources matérielles de la CSDM. Cet article présentera le fruit de cette collaboration et le processus de mise en place.

Notre définition générale du carrefour intégrant un laboratoire créatif

Notre conception d’un carrefour d’apprentissage représente un espace physique et virtuel au service d’une vision pédagogique tout comme l’Ontario School Library Association (2010) et L’Association canadienne des bibliothèques (2014) le définissent. Les ressources, les espaces et le mobilier que l’on y trouve offre aux enseignants la possibilité d’animer des projets interdisciplinaires prédisposant à la pédagogie active. Les élèves viennent y concevoir et réaliser des projets à coup d’essai-erreur. L’objectif d’apprentissage n’est pas tant d’atteindre le résultat escompté, que de reconnaitre les problèmes en explorant diverses pistes de solutions dans le but de créer des savoirs nouveaux. Dans le carrefour d’apprentissage, les relations hiérarchiques sont remplacées par un travail de collaboration où les forces de chacun sont mises à contribution. En somme, une utilisation judicieuse du lieu permettra aux élèves de développer leur esprit critique, leur créativité et leur autonomie.

Présentation des 4 axes de la bibliothèque

La pédagogie, les technologies, la collaboration et le développement culturel sont les quatre axes principaux du carrefour d’apprentissage (Moreau et Ste-Marie, 2015). L’enseignant de tous les niveaux peut utiliser le carrefour pour consolider les apprentissages des élèves ou pour y vivre des projets interdisciplinaires variés. Il y trouvera des ressources, du mobilier, de grands espaces et des outils qu’il ne retrouve pas dans sa classe. Compte tenu des budgets annuels attribués aux écoles pour l’achat des ressources technologiques, des livres ou pour l’achat de mobilier spécialisé, le carrefour d’apprentissage permet des économies considérables en rendant accessible non pas uniquement à quelques privilégiés, mais à l’ensemble de la communauté de l’école, des ressources et des outils technologiques pouvant circuler par un système de prêt et des espaces de travail collaboratif, d’animation et de lecture. Que ce soit pour créer un projet vidéo ou pour répondre à un besoin d’information personnel, le carrefour d’apprentissage permet aux élèves de faire de la recherche documentaire et de développer leur culture informationnelle. C’est- à-dire l’: “Ensemble des habiletés et des capacités cognitives ainsi que des pratiques culturelles et sociales relatives à la façon dont on manipule un contenu informationnel. Cela inclut les compétences informationnelles, l’attitude réflexive concernant l’information et ses usages de même que la compréhension des phénomènes de l’information et la distance critique à l’égard de ceux-ci” (MEES, 2018).

À la CSDM, nous concevons des carrefours d’apprentissages intégrant un laboratoire créatif. Cette initiative découle du fait que des budgets sont alloués aux écoles depuis le Plan d’action numérique (PAN) pour l’acquisition d’équipement numérique. Vu la surpopulation que connait la CSDM et le manque d’espace dans les écoles, il nous semblait judicieux d’intégrer ces équipements dans nos nouvelles bibliothèques. Il y a donc des écoles qui choisissent d’intégrer des robots, de l’électronique, des flottes de portables, un media-lab, etc. Les projets sont conçus en fonction des budgets, des ressources humaines et des besoins de chaque équipe-école. Certes, les élèves vont à la bibliothèque de leur école pour lire et développer leur culture informationnelle, mais aussi pour faire de la robotique et de la programmation créatives, réparer des objets, découper des pièces, concevoir des créations numériques, créer des vidéos, etc.

Le carrefour d’apprentissage permet aussi le travail collaboratif par l’installation de tableaux à dessus effaçables, d’écran numérique, de tables de travail. Par exemple, la collaboration peut s’étendre à l’extérieur de l’école par des salles de rencontres virtuelles. Ainsi, les élèves peuvent rencontrer des experts provenant de divers milieux pour solutionner un problème. D’ailleurs, nous nous inspirons des bibliolabs créés par la Société des arts technologiques de Montréal (Bibliolab) pour offrir à nos milieux diverses possibilités qu’offrent les outils collaboratifs.

L’axe culturel de la bibliothèque implique un accès à des œuvres d’art qui sont exposées, à une collection de livres et de ressources numériques riches et variées, où l’élève est amené à enrichir son bagage de connaissances et à être confronté à différents points de vue. L’espace d’animation permet des rencontres d’auteurs, des lectures, des représentations théâtrales, etc. Le carrefour permet aux élèves de créer, mais aussi d’aiguiser leur esprit-critique en les exposants à des contenus culturels variés.

Enfin, le carrefour d’apprentissage conserve ses fonctions plus “traditionnelles” et demeure un lieu de lecture, d’accès à une collection de livres et de ressources numériques. Dans leur carrefour d’apprentissage, les élèves empruntent encore un livre de leur choix et développent leur plaisir de lire, mais les enseignants peuvent l’utiliser pour différentes intentions : venir y lire confortablement ou concevoir une maquette électronique !

Aménagement et exigences fonctionnelles

La CSDM connaît une surpopulation importante dans ses écoles ce qui entrainera au cours de la prochaine décennie, plusieurs chantiers d’agrandissement ou de nouvelles construction d’établissements. C’est donc l’occasion parfaite pour redéfinir la vocation de la bibliothèque et construire un lieu correspondant aux besoins émergents du 21e siècle. Malgré l’urgence d’adapter nos bibliothèques, le concept de carrefour d’apprentissage demeure flou au Québec. Le Ministère de l’éducation encourage la transition des bibliothèques vers les carrefours d’apprentissage (PAN), mais n’a pas encore publié de cadre de référence, de normes, ni de documents de mise en place. Il faut donc prendre des initiatives. C’est pourquoi nous avons approché les services des ressources matérielles (SRM) de notre commission scolaire pour réviser nos documents à l’interne et pour collaborer avec eux à la mise en place des carrefours d’apprentissage. Avec une équipe d’architectes nous avons revu et corrigé les cadres de références de la CSDM dédiés à la bibliothèque. Les carrefours d’apprentissage exigent des installations particulières au niveau de la connection internet, de l’éclairage, des prises électriques, de l’insonorisation et même de la ventilation si l’école souhaite des machines qui dégagent des odeurs et de la poussière. C’est pourquoi cette collaboration est précieuse. Pour chaque projet, il a été convenu que les architectes consultent l’équipe de bibliothécaires pour valider les plans et sélectionner le mobilier approprié.

L’aménagement idéal est flexible et permet d’aménager l’espace pour servir différentes intentions pédagogiques (Breithecker, 2005; Miller-Cochran et Gierdowski, 2007). Nous privilégions le mobilier sur roulettes, des assises qui se déplacent facilement et les tables collaboratives qui permettent à la fois le travail individuel et le travail d’équipe. Ainsi, il est simple de dégager le plancher pour tracer un parcours pour son robot ou réunir les chaises et les tabourets pour assister à un spectacle d’ombres chinoises.

École St-Nom de Jésus de la CSDM
École St-Nom de Jésus de la CSDM. Exemple de rayonnage sur roulette. Crédit Viviane Morin
Plan: École St-Bernardin de la CSDM
École St-Bernardin de la CSDM. Plan conçu par Maryse Laberge et son équipe, architecte de la firme B IR TZ B A STI EN B E A UDOIN LA FOR E ST_GROUPE P ROV ENCHER ROY en collaboration avec Radouan Torkmani, chargé de projet de la commission scolaire de Montréal (CSDM), Viviane Morin, bibliothécaire et l’équipe-école.
Plan: Nouvelle école primaire de la CSDM
Nouvelle école primaire de la CSDM. Plan conçu par Geneviève Goudreault et Isabelle Fortin-Morency de la firme d’architectes NFOE et associés architectes en collaboration avec Redouane Ouali chargé de projet à la CSDM et Viviane Morin, bibliothécaire CSDM.

Le vent dans les voiles: une CoP pour le carrefour d’apprentissage

À la CSDM, nous avons mis en œuvre une Communauté de pratique (CoP) hybride (en ligne et en présentiel) afin de réfléchir à la création de carrefours d’apprentissage (espace physique et matériel) et à leur potentiel pédagogique dans les écoles. Une CoP est un groupe de personnes qui travaillent ensemble (en ligne, en présentiel, en mode hybride) à inventer constamment des solutions locales aux problèmes rencontrés dans leur pratiques professionnelles. Au fur et à mesure que ces personnes partagent leurs connaissances, leurs expertises, ils apprennent ensemble (Wenger, 2005). Ainsi, au printemps 2019, cette CoP réunissaient seize intervenants (enseignants, direction, bibliothécaires scolaires, conseiller pédagogique, technicienne en documentation) de douze écoles. Au cours des semaines, les membres de la CoP ont réfléchis ensemble afin de préparer leurs interventions au sein de leur école respective. Pour ce faire, nous nous sommes basés sur la méthode de la pensée Design (IDEO, 2016) et ses trois étapes itératives, à savoir inspiration, idéation et itération. Cette méthodologie a permis d’imaginer et de cocréer le carrefour d’apprentissage à travers la CoP, mais aussi au sein de chaque équipe-école. Les trois étapes de la pensée Design favoriseraient la pérennité d’un tel projet novateur. D’ailleurs, plusieurs bibliothèques municipales l’utilisent puisqu’elle situe l’usager au coeur du processus (BANQ, Ville de Montréal). Entre les mois de mars et juin 2019, les membres de la CoP se sont réunis quatre fois en ligne et deux fois en présentiel afin de préparer les actions qu’ils allaient entreprendre dans leur écoles. Les moments de rencontre visaient à répondre à la problématique fixée au départ, à savoir, comment le carrefour d’apprentissage pourrait offrir une variété d’espaces, d’outils technologiques, numériques et de ressources au service de la pédagogie active? La CoP en ligne était intersectorielle et interprofessionnelle, c’est-à-dire qu’elle dépassait les limites de la CSDM. En effet, plusieurs bibliothécaires scolaires et municipales se sont joints lors des rencontres en ligne, ce qui s’est avéré être une valeur ajoutée puisque la variété d’expertises et d’expériences de ces professionnels a contribué à enrichir les échanges. Ces rencontres réunissaient environ 22 personnes pour une durée d’à peu près 1h30 et avaient lieu en ligne sur la plateforme de visioconférence, VIA, soutenue par l’organisme École en Réseau. À chaque rencontre en ligne, un expert de contenu lié au thème de la rencontre était invité à partager ses connaissances. Ce dernier partageait son expertise pour alimenter les réflexions des autres membres de la CoP et était invité à participer aux trois autres rencontres en ligne. Les membres ont choisi quatre thèmes pour orienter les discussions lors des rencontres en ligne, à savoir 1) qu’est-ce qu’un apprenant actif dans une bibliothèque? 2) la bibliothèque de l’avenir : état des faits dans notre école ou dans notre CS; 3) comment intégrer le carrefour à l’enseignement?; 4) gestion des horaires du carrefour d’apprentissage et autres considérations pratiques organisationnelles dont l’implication des parents et communauté partenaires. En présentiel, les seize membres de la CoP provenaient de la CSDM seulement. Ainsi, les membres ont travaillé ensemble à : 1) cocréer des activités d’apprentissage se déroulant dans un carrefour d’apprentissage intégrant les ressources de la bibliothèque, la robotique et autres outils numériques; 2) réfléchir sur les aspects logistiques d’un CA dans leurs milieux ; 3) explorer des possibilités d’acquisition de différents outils et matériaux. De plus, Audrey Raynault et Viviane Morin, les deux coanimatrices responsables de la CoP, ont présenté divers concepts issus de la recherche afin d’alimenter les réflexions et les ateliers de travail en équipe pendant les rencontres en présentiel. Par la méthode de la pensée Design, ces rencontres visaient à amener les membres à réfléchir et à se préparer afin de poser des actions au sein de leurs écoles pour la création de leur carrefour d’apprentissage. De plus, les membres ont été initiés à l’importance de prendre des risques dans le processus de création (Kapur, 2016) et aux facteurs et caractéristiques de la résistance au changement (Soparnot, 2013) afin de développer leurs habiletés de leadership au sein de leur équipe-école. De plus, elles ont amené les membres à reconnaitre les liens entre les possibilités pédagogiques promues dans un carrefour d’apprentissage et les dimensions du cadre de référence de la compétence numérique, la progression des apprentissages et le PFÉQ.

Constats pédagogiques

Au total, douze écoles de la CSDM ont amorcé la mise en place de leur bibliothèque de l’avenir et ont pris le virage vers le carrefour d’apprentissage. Ce qui représente une démarche pédagogique innovante en éducation (MEES, 2018). Toutes les écoles ont choisi de poursuivre la CoP pour l’année 2019-2020. De plus, plus de six autres écoles se sont inscrites à une nouvelle CoP pour l’année 2019-2020, ce qui s’avère positif. À ce jour, la CSDM a permis à douzes écoles, dont deux écoles secondaires, de s’engager professionnellement dans cette CoP hybride. Nous avons demandé aux membres de la CoP de commenter leur expérience en juin 2018. Les membres de la CoP ont souligné avoir développé des connaissances sur les carrefours d’apprentissage, avoir développé un certain leadership sur le sujet au sein de leur équipe-école, en plus d’avoir pu échanger sur les pratiques pédagogiques intégrant la bibliothèque de l’avenir comme prolongement de la salle de classe. Par conséquent, la mise en place de cette CoP soutient le développement professionnel des intervenants des écoles liés aux orientations du Plan d’engagement vers la réussite (PEVR) de la CSDM. De ce fait, les membres y développent les dimensions du Cadre de référence de la compétences numérique (MEES, 2019) en plus d’instaurer des pratiques collaboratives interprofessionnelles (CTREQ, 2018).

Cependant, malgré de nombreux efforts déployés par les membres de la CoP, plusieurs ont rencontré des défis indéniables. Premièrement, puisque les membres étaient responsables du dossier « carrefour d’apprentissage » de leur école, chacun a posé des actions dans le but d’amener une réflexion sur la création d’une bibliothèque scolaire de l’avenir dans leur milieu. Des enseignants et directions d’école nous ont rapporté qu’ils avaient rencontré de la résistance au changement de paradigme de la bibliothèque, à l’intégration des technologies et de la robotique. Certains soulignent que leur école manque de ressources humaines et d’un local approprié à accueillir une bibliothèque de l’avenir. De plus, des problèmes d’horaire et d’accessibilité à la bibliothèque semblent freiner son usage permettant aux élèves d’être actifs dans leur bibliothèque, par exemple, interagir en équipe, créer des programmes en robotique, utiliser les logiciels de programmation de l’imprimante 3D, enseignement des compétences informationnelles, etc. Plusieurs membres de la CoP ont rapporté que des parents seraient prêts à devenir des « partenaires » de la bibliothèque plutôt que des « bénévoles » afin de permettre de faire vivre le carrefour d’apprentissage. Par exemple, certains parents ont une expertise liée à l’usage des technologies ou au développement de la compétence numérique. Outre leur tâche de classement de livres, ils ont mentionné qu’ils souhaiteraient mettre en valeur leurs forces pour le carrefour d’apprentissage. Cela dans l’objectif de soutenir les élèves et les enseignants afin qu’ils soient « actifs » dans leur bibliothèque de l’avenir. Cette forme d’implication parentale est un bon exemple concret d’une démarche pour l’école inclusive (Epstein, 2018). En effet, nos écoles ont le devoir de renforcer la collaboration entre l’école et les familles en favorisant diverses formes d’implication parentale (Larivée, Bédard, Couturier, Kalubi, Larose, 2017).

Recommandations

En somme, cette première expérience d’une CoP hybride visant à atteindre notre objectif principal, à savoir comment le carrefour d’apprentissage pourrait offrir une variété d’espaces, d’outils technologiques, numériques et de ressources au service de la pédagogie active, nous permet de proposer quatre grandes recommandations pour le futur.
Premièrement, pour minimiser les problèmes liés à la synchronisation des horaires, nous invitons les bibliothèques scolaires de l’avenir à revoir leur horaire afin de maximiser les fréquences d’utilisation et son potentiel pédagogique. Deuxièmement, afin d’augmenter le nombre de ressources humaines disponibles dans le carrefour d’apprentissage, il est possible d’impliquer des intervenants du service de garde en plus d’ouvrir les portes aux parents partenaires leur permettant de s’impliquer dans divers volets qu’offre la bibliothèque de l’avenir. De plus, plusieurs organismes dont Fusion jeunesse, Kids Code jeunesse peuvent être invités dans le carrefour d’apprentissage pour faire réaliser des projets à plusieurs classes simultanément. Troisièmement, les activités parascolaires qui s’inscrivent dans la mission des quatre axes du carrefour d’apprentissage devraient pouvoir profiter de ce lieu et de ces ressources. Quatrièmement, nous recommandons de mettre en place des communautés de pratique sur la bibliothèque de l’avenir afin de maximiser le développement professionnel des enseignants autour des dimensions que le référentiel de la compétence numérique recommande. À la lumière de notre première expérience de cette CoP hybride, nous proposons des pistes de réflexion pertinentes pouvant être abordées pendant une CoP sur les carrefours d’apprentissage. Par exemple, pour que les carrefours d’apprentissage contribuent à la réussite scolaire, l’équipe-école doit se pencher sur les méthodes d’évaluation des compétences en utilisant, notamment le numérique et les technologies. Enfin, le carrefour d’apprentissage, est selon nous, un lieu favorisant la prise de risque positive et l’erreur constructive nécessaires pour favoriser le développement de la créativité tout en favorisant la réflexion sur le processus derrière l’erreur pour qu’elle devienne constructive et nécessaire à l’apprentissage (Kapur, 2016; Périscope-CTREQ, 2019) : cela pour garder le cap sur l’essentiel et pouvoir naviguer à travers des vents adonnants.


Bibliographie

Association des bibliothèques scolaires de l’Ontario. (2010). Ensemble pour apprendre : les bibliothèques scolaires et l’émergence d’un carrefour d’apprentissage. Repéré à http://www.accessola.org/web/Documents/OLA/Divisions/OSLA/TogetherforLearning.pdf

Association canadienne des bibliothèques. (2014). Carrefour d’apprentissage. L’apprentissage en tête : principes relatifs à la transition de la bibliothèque scolaire vers le carrefour d’apprentissage au Canada. Repéré à https://cda.canadianschoollibraries.ca/

Breithecker, D. (2005), The Educational Workplace: What the ‘Classroom of the Future’ Will Look Like, Federal Working Group for Posture and Mobilization Support, Wiesbaden, Germany. www.bag-haltungundbewegung.de/fileadmin/bag/binary/BAG-Endbericht-k_US.pdf

CTREQ (2018) Projet CAR : collaborer, apprendre, réussir. Repéré à http://projetcar.ctreq.qc.ca/

CTREQ et Réseau Périscope (2019). Courants numériques et vents québécois. Webconférence à venir à : https://www.ctreq.qc.ca/activite/courants-numeriques-et-vents-quebecois-les-utilisations-du-numerique-en-education/

Epstein, J. L. (2018). School, family, and community partnerships: Preparing educators and improving schools. Routledge.

IDEO. Le design thinking en bibliothèque. (2016). http://lrf-blog.com/wp-content/uploads/2016/01/DTEB-Guide-methodologique-2016.pdf

Larivée, S. J., Bédard, J., Couturier, Y., Kalubi, J. C., et Larose, F. (2017). Les pratiques de collaboration école-famille-communauté efficaces ou prometteuses: synthèse des connaissances et pistes d’intervention. Repéré à http://www.frqsc.gouv.qc.ca/documents/11326/448958/AP_2014-2015_LariveeS_rapport_ecole-famille-communaute.pdf.pdf/9a254d5f-da94-47fd-939c-d69f1419b2c5

Moreau, Brigitte, Ste-Marie, Elise, Voiturier, Capucine. (2015). La bibliothèque scolaire du XXIe siècle : un modèle en 4 axes.

Miller-Cochran, S. et Gierdowski, D. (2013). Making peace with the rising costs of writing technologies: Flexible classroom design as a sustainable solution. Computers and Composition, 30(1), 50-60.

Ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur (MEES) (2018). Plan d’action numérique en éducation et en enseignement supérieur.

Kapur, M. (2016). Examining productive failure, productive success, unproductive failure, and unproductive success in learning. Educational Psychologist, 51(2), 289-299.

Ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur (MEES) (2019). Cadre de référence de la compétence numérique.

RÉCIT (2019). Processus d’autonomisation éthique. http://recit.qc.ca/nouvelle/le-processus-dautonomisation-ethique/

Société des arts et technologies (2018). Bibliolab : connexion en réseau des bibliothèques.

Soparnot, R. (2013). Les effets des stratégies de changement organisationnel sur la résistance des individus. Recherches en Sciences de Gestion, (4), 23-43.

Wenger-Trayner (2005). La théorie des communautés de pratique. Presses Université Laval.


Viviane Morin

Viviane Morin est maître en sciences de l’information et bibliothécaire à la Commission scolaire de Montréal (CSDM).

Audrey Raynault

Audrey Raynault est docteure en éducation. Entre 2002 et 2019, elle a oeuvré à titre d’enseignante et de conseillère pédagogique, notamment à la CSDM. Elle est actuellement au postdoctorat à l’Université Laval pour le Réseau Périscope.